Édito éphémère #4

Cherchez la chatte LaLutte
Cherchez LaLutte

Visiblement il m’est difficile, voire presque impossible, mais j’y arrive quand même, la preuve vous/tu me lis.ez, à écrire et publier ce journal à midi aujourd’hui, parce que hier j’ai pas réussi mais c’est pas grave.

Je ne sais plus ce que je voulais écrire, ni d’ailleurs si je voulais dire quelque chose, ou tout simplement écrire au vol ce qui se présente à la surface de mon cortex juste là ici et maintenant, pour l’infini et au delà dirait on pfffffffff un peu de sérieux…

Il fait nuit et j’écris dans le noir, LaLutte, ou MaLutte, ça dépend des fois, je l’entends faire sa toilette quelque part à gauche au niveau de ma tête posée dans un nid au dessus de choses en vrac contre le mur de la pièce près du lit-canapé où j’écris allongé, je voulais dire quoi déjà ?

Et c’est toujours comme ça sous mon scalp, une idée apparaît sous la forme d’un mot, d’un début de phrase, et avant même d’avoir la moindre chance d’arriver à un quelconque point final, une logorrhée cérébrale torrentielle vient écrire dans ma pensée une suite bifurquant sur une autre voie,  sans jamais revenir en arrière, et formant des phrases improbables, suite de mots sans fin n’ayant ni queue ni quête… je disais quoi déjà ?

LaLutte s’est levée, a bu de l’eau et est maintenant entrée dans le placard à croquettes, étant sûre que je l’entend dans le noir, croyant sûrement que je la vois dans la nuit, persuadée qu’elle est j’en suis sûr, que je suis un chat. Grâce à la torche de l’ordiphone sur l’écran duquel je tapotte ce texte, je vois bien qu’elle est près du dit placard dont elle a ouvert la porte et se tient assise en me regardant. Comme elle a vu que l’ai vu, elle bouge vers l’herbe aux chats, à ne pas confondre avec l’herbe à chat, qui est souvent de l’orge, là c’est de la Cypérus, mais je crois d’ailleurs que c’est aussi de l’herbe à chat, l’herbe aux chats étant plutôt la Cataire, où menthe à chat, dont nous avons aussi fait plantations d’ailleurs, celle qui rend les chat fous, et là je l’entends marcher… je voulais dire quoi déjà ?

Si vous êtes arrivés à lire jusqu’ici, vous commencez peut-être à comprendre mon handicap cérébral. Pour le plaisir, enfin je crois, Psyolga l’a nommé TDAH, pour Trouble De l’Attention avec Hyperactivité cérébrale… ha mais c’est bien sûr !

À demain… Peut-être (terminé d’écrire à 02:50 et programmé pour publication à midi, ça, c’est fait !) (Car là je dois me lever pour lui donner des croquettes…)


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